Psychopraticien est la dénomination adoptée par les quatre institutions historiques de la psychothérapie en France (Affop, FF2P, SNPPsy et Psy’G) après la promulgation de la loi réservant le titre de psychothérapeute à certaines catégories professionnelles : médecins psychiatres, psychologues cliniciens, médecins et psychologues n’appartenant pas à ces deux catégories mais justifiant d’une formation théorique complémentaire à leur formation initiale. Certains autres professionnels ont été autorisés à porter ce titre après qu’ils en aient fait la demande auprès une commission départementale créée pour la circonstance, au vu de leur formation et de leur expérience (clause dite « du grand-père).
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La différence entre un psychopraticien (au moins pour ce qui concerne ceux qui sont validés par l’une des quatre organisations nationales citées plus haut) et un psychothérapeute est qu’il n’est pas demandé au psychothérapeute d’avoir une expérience personnelle de la psychothérapie ou de la psychanalyse et d’avoir effectué un « travail sur soi » lui donnant une connaissance par le vécu des mécanismes psychiques à l’œuvre dans les difficultés rencontrées par ses consultants. Il lui est juste demandé d’avoir une connaissance théorique de la psychopathologie et des protocoles utilisés dans certaines formes de psychothérapie, en particulier les thérapies comportementales et cognitives (TCC) ou les thérapies systémiques.
Psychopraticien ou Psychothérapeute ?
En définitive, la formation du psychopraticien, qui comporte aussi une formation théorique, en particulier à la psychopathologie, se révèle plus exigeante que celle du psychothérapeute.
Il est à noter, néanmoins, qu’un certains nombres de psychothérapeutes autorisés par la loi à porter ce titre, ont fait le choix de faire une psychothérapie ou une psychanalyse personnelle, ce qui leur donne une connaissance beaucoup plus profonde et moins livresque du fonctionnement psychique. Cela leur permet, en outre, d’être plus au clair avec leurs motivations à exercer cette profession.
